Pierre-André Kasses, 24 ans, a suivi la formation au CAP AEPE (ex CAP Petite Enfance) cette année au campus Mewo. Dans cette interview, il revient sur son parcours, ses motivations à travailler dans le secteur de la petite enfance et de bousculer les codes, ses deux alternances et enfin ses projets futurs.
Parlez-nous de vous et votre parcours ?
Je m’appelle Pierre-André, j’ai 24 ans, bientôt 25, j’habite à Metz et j’ai préparé cette année mon CAP AEPE (Accompagnant éducatif petite enfance) en alternance au campus Mewo. Avant d’entamer ma formation, j’étais en licence Information et Communication au Saulcy de Metz, car je voulais être journaliste. Je parle au passé, car je me suis complètement détourné de cette idée et je pense clairement avoir trouvé ma voie cette année avec le CAP AEPE. En effet, j’ai toujours aimé travailler avec les enfants, être à leur contact et un jour on m’a parlé du CAP Petite Enfance et ça a été le déclic.
Comment avez-vous connu Mewo ?
J’ai effectué des recherches sur le CAP AEPE sur LinkedIn, et j’ai découvert que le campus Mewo, à l’époque Vidal Formation Lorraine, proposait la formation au CAP AEPE en alternance que je voulais faire !
J’ai toujours aimé travailler avec les enfants, être à leur contact et un jour on m’a parlé du
CAP Petite Enfance et ça a été le déclic.
Pourquoi avoir choisi la formation au CAP AEPE ?
Comme je le disais j’ai toujours aimé les enfants, mais aimer les enfants et travailler avec les enfants sont deux choses distinctes. Je souhaitais être formé au métier et vraiment me professionnaliser. Je désirais aussi bousculer les codes du public féminin et de la petite enfance. Les stéréotypes et les idées reçues vont bon train dans le domaine de la petite enfance auprès des hommes qui empruntent cette voie. En France, ils ne représentent pas plus de 1,5% des effectifs des professionnels des lieux d’accueil pour jeunes enfants. Pour preuve, cette année j’étais le seul garçon de la promotion. Alors je me suis lancé, super motivé !
Quelles sont, à votre avis, les qualités indispensables pour travailler dans le secteur de la petite enfance ?
Une des qualités primordiales est d’être patient ! Les métiers de la petite enfance nécessitent bien entendu d’être ouvert au monde des enfants. Vous devez être à l’écoute et attentif aux enfants.
Où avez-vous effectué votre alternance ?
J’ai effectué deux alternances, la première au sein d’une crèche à Metz Queuleu, l’autre au sein du périscolaire de la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) de Jury. La grande différence entre les deux structures est la tranche d’âge des enfants. A la crèche les enfants ont entre 3 mois et 3 ans, tandis que dans un périscolaire les enfants ont entre 3 et 6 ans, ils sont donc plus autonomes. Ces deux expériences, toutes deux très riches et complémentaires, me permettent aujourd’hui d’affirmer que je préfèrerai travailler au sein d’un périscolaire dont j’ai fortement apprécié la pédagogie.
Si vous aviez 1 conseil à partager à un futur étudiant du CAP AEPE, quel serait-il ?
Oser franchir le cap et s’affranchir des stéréotypes qui disent que la petite enfance est un milieu réservé au public féminin. Et surtout ne pas écouter les avis ! Même dans ma sphère personnelle, certaines personnes étaient perplexes mais aujourd’hui je suis heureux et fier de n’avoir suivi que mes convictions et mes motivations.
Pensez-vous que votre diplôme CAP AEPE est reconnu par les employeurs ?
Oui aujourd’hui le diplôme du CAP AEPE est un prérequis pour travailler avec les enfants. C’est un diplôme qui fournit toutes les connaissances nécessaires relatives aux besoins de l’enfant, à son développement et aux règles de soins et d’hygiène.
Quel est votre projet d’avenir ?
Je vais passer un BP JEPS – Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport – mention « Activités Physique pour Tous ». Dans la continuité du CAP, je vais effectuer cette formation en alternance en un an au sein de la MJC de Jury. Mon objectif : devenir éducateur pour tous.
Oser franchir le cap et s’affranchir des stéréotypes qui disent que la petite enfance est un milieu réservé
au public féminin.
Est-ce que l’ambiance a été bonne au sein de votre classe ?
Oui l’ambiance a été très sympa. J’ai ressenti la différence entre le campus du Saulcy et le campus Mewo, entre un amphi et une classe de 32. Il y a tellement plus de proximité entre les équipes pédagogiques et les élèves.
Est-ce que vous recommanderiez Mewo à un ami pour se former ?
Oui tout à fait, j’en ai d’ailleurs parlé à un collègue de la MJC qui est en service civique actuellement et qui souhaite postuler au CAP AEPE cette rentrée. Un garçon de plus !
Qu’est-ce qui vous plait le PLUS au campus Mewo ?
L’ambiance générale de la classe. L’accessibilité des autres camarades et l’entraide lors du CAP Blanc en avril 2022.
Qu’est-ce qui vous plait le MOINS au campus ?
Au début, d’une manière générale, dans la classe, on ne savait pas trop comment s’organiser et on n’arrivait pas à distinguer les cours et faire le lien entre les matières et les épreuves du CAP : EP1 / EP2 / EP3.
Et le mot de la fin ?
Merci à l’équipe pédagogique Mewo qui a toujours été disponible et réactive à la moindre difficulté.
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